Pendant des siècles et des siècles, les chevaux ont été utilisés pour une myriade d’usages. L’équitation, le transport, la traction de charrettes, le labourage des champs et divers sports. Le cheval est l’un des meilleurs coureurs de la nature. Saviez-vous que le cheval de course le plus rapide courait à une vitesse record de 70,76 km par heure ? Juste derrière le guépard !

Les propriétaires de chevaux et les éleveurs impliqués dans le sport hippique savent combien l’alimentation est cruciale pour les performances d’un cheval de course. Si vous voulez un gagnant, vous ne pouvez pas vous arrêter là après avoir acheté un pur-sang. L’alimentation, la relaxation, les massages et l’exercice font tous partie intégrante du jeu.

Protéger votre cheval contre la colique équine

Si votre cheval présente des symptômes tels que le fait de trépigner, de se rouler dans la boue et de ne pas pouvoir déféquer correctement, il est fort probable qu’il souffre de l’un des troubles du système digestif les plus courants chez les équidés, la colique équine, qui provoque des douleurs abdominales.

Les chevaux sont des herbivores naturels. À l’état sauvage, ils passent la plupart de leur temps à brouter dans un champ ouvert, pendant environ 17 heures par jour. Le fait de réduire cette routine alimentaire longue, lente et régulière à deux repas quotidiens à base de céréales dans leur box peut perturber leur estomac. Cependant, il y a quelques mesures à prendre pour éviter cela.

Donnez toujours du foin avant le grain, car un cheval affamé amassera le grain sans le mâcher correctement. En donnant d’abord du foin, vous atténuerez sa faim, de sorte que lorsqu’il commencera à manger des céréales, il les mâchera correctement. La digestion des céréales et l’absorption des nutriments essentiels s’en trouveront améliorées.

Donnez au cheval de nombreux petits repas pour imiter sa tendance naturelle à brouter. Au lieu de lui donner un seul gros repas, répartissez la nourriture en plusieurs repas tout au long de la journée pour éviter les coliques en maintenant un niveau relativement constant de la flore normale nécessaire à la digestion des aliments.

Passons en revue quelques conseils essentiels sur l’alimentation des chevaux de course

Eau

Fournissez à votre cheval un approvisionnement constant en eau fraîche et propre pour éviter les coliques et la déshydratation. Un cheval de 500 kg boit environ 30 à 45 litres par jour. Les chevaux qui se nourrissent d’herbe ont besoin de moins d’eau car ils ingèrent de petites quantités d’eau à chaque bouchée d’herbe humide.

Vitamines et minéraux

Même s’ils sont nécessaires en plus petites quantités que les macronutriments, ils sont indispensables aux fonctions biochimiques normales du cheval, notamment au système immunitaire, à l’endocrinologie, à l’intégrité du squelette et à la communication cellulaire. Les oligo-éléments dont les chevaux ont besoin en tant que minéraux sont le cobalt, le cuivre, le zinc, le sélénium. Le fer, l’iode, etc. Les vitamines servent non seulement de cofacteur pour les enzymes, mais facilitent également l’absorption des macronutriments, ce qui rend l’apport en vitamines A, D, E et K crucial. Contrairement aux humains, les chevaux peuvent fabriquer leur propre vitamine C et n’ont donc pas besoin d’en consommer beaucoup dans leur alimentation. Donner à votre cheval des suppléments de vitamines et de minéraux est une bonne idée car cela répond suffisamment aux besoins en micronutriments de votre cheval de course.

Protéines

Les gens ont tendance à exagérer la teneur en protéines de l’alimentation de leur cheval de course. L’excès de protéines dans leur alimentation sera excrété dans l’urine sous forme d’ammoniac, et le squelette carboné restant de ces acides aminés est utilisé pour la production d’ATP (énergie). Évitez un excès de protéines dans leur alimentation pour prévenir un taux d’urée sanguin anormalement élevé et un taux d’ammoniac anormalement élevé qui peut être dangereux car l’ammoniac est toxique.